6 conseils pour mieux appréhender le handicap d'un (futur) collaborateur

On vous explique tout !

En tant qu'employeur, la gestion du handicap d'un (futur) collaborateur ne se limite pas aux démarches administratives. C'est un engagement humain et professionnel qui nécessite attention, compréhension et adaptation. Voici six conseils pour créer un environnement de travail inclusif et bienveillant :

1. Le tact avant tout

Tout d'abord, l'écoute et la compréhension sont primordiales. Il est essentiel de vous montrer attentif et de poser les bonnes questions pour bien comprendre la situation de votre collaborateur, sans pour autant empiéter sur son intimité. Une relation de confiance est la clé pour faciliter les échanges sur le sujet du handicap. En créant un espace sécurisé où les employés se sentent à l'aise pour parler de leurs besoins, vous ouvrez la voie à une meilleure collaboration.

2. Distinguer le handicap de ses conséquences sur l'emploi

Ensuite, n'oubliez pas de respecter le secret médical. C'est crucial. L'état de santé d'un (futur) salarié et les soins dont il a besoin relèvent du secret médical. Cependant, il est possible de discuter des aménagements nécessaires pour limiter les contraintes de santé, sur la base des recommandations du médecin du travail. Parlez des adaptations de poste sans évoquer l'origine des problèmes de santé. Cela permet de vous concentrer sur les solutions plutôt que sur les causes.

3. L'implication de l'équipe

Notre troisième conseils concerne la sensibilisation de votre équipe pour faciliter l'intégration. Lorsqu'un handicap a des incidences sur le travail ou les relations avec le collectif, il vous sera utile de concerter l'ensemble de l'équipe, en accord avec le collaborateur concerné bien évidemment. Informez-les simplement sur les conséquences du handicap et les bons réflexes à adopter. Cela pourra grandement rendre les choses plus simples. En cas de besoin, engagez un professionnel spécialisé, un de nos chargés de mission par exemple, référencé et financé par l'Agefiph, pour expliquer et sensibiliser l'équipe aux conséquences du handicap.

4. Éviter les malentendus

Il est aussi nécessaire de fournir une explication claire des aménagements de poste auprès de vos équipes. Un siège ergonomique, un transpalette électrique, un bureau individuel ou des horaires aménagés peuvent parfois être nécessaires pour compenser un handicap. Sans explication, ces aménagements pourraient être perçus comme des avantages par les collègues. Pour éviter les malentendus, il est important de leurs expliquer les raisons de ces adaptations.

5. Prendre en compte le handicap dans la durée

Après la phase de recrutement ou de retour dans l'emploi, il peut être tentant de considérer la question du handicap comme réglée. Toutefois, il est essentiel de vous assurer que votre collaborateur en situation de handicap pourra participer à toutes les activités de l'entreprise, comme les formations ou les séminaires, dans les mêmes conditions que tout le monde.

6. Restez vigilant

Pour finir et comme évoqué à l'instant, une attention continue est primordiale car l'état de santé de votre collaborateur peut être amener à évoluer. Il peut remettre en cause l'équilibre qui lui permet de concilier emploi et handicap. Il est important d'être attentif à ces changements et à leurs conséquences. Si des difficultés apparaissent au fil du temps, nous vous conseillons d'encourager le collaborateur à prendre rendez-vous avec le médecin du travail pour réévaluer la situation.

Gérer le handicap d'un collaborateur est une démarche continue qui nécessite écoute, adaptation et vigilance. En suivant ces conseils, vous contribuerez à créer un environnement de travail inclusif et bienveillant au sein de votre société, où chaque employé pourrat s'épanouir pleinement.

Source : Agefiph


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